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Ces dernières années, la médecine a continué de progresser à grands pas, entraînée par les nouveaux médicaments élaborés au moyen notamment des technologies nouvelles. Certains de ces médicaments ont guéri des maladies graves, amélioré la qualité de vie des patients atteints de maladies rares, et prolongé la vie d’un grand nombre. Le prix de nombreux médicaments nouveaux s’élève à des centaines, voire des milliers, de dollars la dose, ce qui n’est pas sans conséquence.

 

La montée du coût des nouveaux médicaments offerts aux Canadiens résulte d’un certain nombre de facteurs, par exemple :

– le désir des sociétés pharmaceutiques de rentabiliser leurs investissements importants dans la recherche;

– les nouvelles technologies nécessaires à la fabrication des médicaments;

– les progrès réalisés dans le traitement de maladies plutôt rares dans la population en général.

 

De ce fait, nombre de médicaments nouveaux sur le marché peuvent coûter 25 000 $ ou plus par année (voire plus de 1 million de dollars dans certains cas) par patient. Quand les frais de ces nouveaux médicaments sont couverts par ce qu’on appelle des régimes d’assurance maladie complémentaire entièrement assurés, payés en grande partie par les employeurs, ils peuvent rendre les régimes inabordables, car les assureurs doivent augmenter les primes pour couvrir les coûts additionnels engendrés par les prestations d’assurance versées pour ces nouveaux médicaments.

 

Issue d’une initiative privée, la Société canadienne de mutualisation en assurance médicaments permet aux assureurs canadiens de partager entre eux les frais de médicaments sur ordonnance onéreux et récurrents année après année, et ce, au moyen d’un mécanisme appelé mutualisation. Même s’il n’élimine pas l’impact du coût élevé des nouveaux médicaments, le mécanisme de mutualisation atténue considérablement l’effet inflationniste sur les primes d’assurance pour les employeurs ayant des employés qui utilisent de tels médicaments.

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