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Ce que fait la Société canadienne de mutualisation en assurance médicaments

Derrière les coulisses, la Société fournit des services administratifs aux assureurs membres relativement au partage entre eux de larges parts de frais de médicaments récurrents et onéreux engagés aux termes des régimes d’assurance médicaments qu’ils assurent entièrement. En règle générale, le partage des coûts a lieu lorsque le coût annuel des médicaments d’un adhérent au régime est supérieur à 65 000 $ pendant les deux premières années, et à 32 500 $ par la suite. La Société fournit en outre des services en matière de conformité et de gouvernance pour veiller à ce que tous les membres aient en place les processus et les structures d’assurance convenus pour permettre le partage de ces coûts.

 

Suivant le principe d’assurance appelé « mutualisation », des pools d’assurance sont établis pour le partage des frais de médicaments élevés entre les employeurs couverts par les assureurs membres de même qu’entre les assureurs membres.

 

En partageant les frais de médicaments récurrents élevés ou onéreux, les assureurs membres de la SCMAM contribuent au maintien de la viabilité des régimes d’assurance des employeurs et de leurs salariés. Cela permet ainsi aux salariés de poursuivre leurs traitements.

 

Les traitements pharmacologiques couverts par les régimes des employeurs ont souvent un effet transformateur et peuvent même être essentiels au maintien en vie des Canadiens qui en ont besoin. Sans le partage des frais de médicaments supérieurs au seuil permanent chaque année, les coûts relatifs à ces médicaments entraîneraient des hausses de primes considérables lors du renouvellement annuel des régimes d’assurance en cause. Dans bien des cas, le régime pourrait devenir inabordable pour les employeurs, ce qui est vrai surtout pour les employeurs de petite ou de moyenne taille. Par conséquent, l’employeur pourrait être amené à réduire, voire éliminer, l’assurance médicaments offerte à ses salariés, une situation que personne ne veut.

 

Même si le partage de ces coûts entre les assureurs n’élimine pas la hausse des coûts pour les régimes d’assurance médicaments, il contribue bel et bien à l’abordabilité des régimes couvrant des adhérents qui engagent des frais de médicaments élevés année après année. La mutualisation en assurance médicaments fournie par les membres de la SCMAM n’est pas une solution parfaite, mais elle donne aux Canadiens les moyens de continuer de se procurer les médicaments dont ils ont besoin pour s’épanouir en tant que salariés et que membres de la société canadienne.

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